L’an dernier, nous nous étions donné rendez-vous en côtes de Loire, à la découverte de ce magnifique cépage qu’est le chenin.
2022 a mis les petits plats dans les grands avec une visite de la côte de Nuit et de la côte de Beaune, pour un weekend résolument tourné vers la bonne chair.
La visite guidée était remarquable aux côté de Nicolas. J’apprends la notion de parcellaire, fondamentale en Bourgogne. Car contrairement à Bordeaux où les châteaux produisent avec les vignes attenantes, les producteurs en Bourgogne achètent des parcelles de vignes un peu partout, qui donneront des vins dits régionaux, village, 1er cru ou grand cru.
Pas d’assemblage de cépage ici. On ne parle que de chardonnay ou pinot noir.
Quelle différence alors ? Pour avoir eu la chance de comparer des millésimes identique, à l’élevage en fût identique, seulement séparés de quelques mètres sur deux parcelles différentes, dont le résultat en bouteille n’a rien à voir ; une vérité m’est apparu en bouche. Celle du terroir.
Probablement la notion la plus floue (et un peu barbante) pour un non initié, j’ai pu ressentir à travers toutes ces dégustations son importance capitale. Et à la fin, en fermant les yeux, on s’imagine cette parcelle bénie, d’argile et de calcaire qui a donné vie à ce raisin que l’on boit. Un vrai parcours initiatique.
Les photos sont un peu pêle-mêle car l’objectif était quand même de déguter. Au programme : Jean Claude Boissel, Château du Clos Vougeot et ses Chevaliers du Tastevin, Château de Meursault, Benoit Sordet, Château Chassagne-Montrachet.
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