C’est déjà la fin du voyage. Et nous nous approchons de ma principale motivation à traverser l’île. Cap plein sud où nous passons sur les rives du lac Kussharo et près du mont Ito, bien reconnaissable par ses fumerolles que l’on peut approcher de très (trop) près. Très impressionnant, on a un peu peur (surtout après être passés en Nouvelle-Zélande avec les nombreux récits d’accidents).




Mais c’est surtout le lac Mashu, « lac des dieux » en aïnou qui m’intriguait par le mysticime qui l’entoure. C’est un des plus transparents au monde et son niveau ne bouge pas malgré l’absence d’entrée ni de sortie. Malheureusement, la photo n’est pas à la hauteur de mes espérances.

La dernière journée est consacrée aux tansho, grues emblèmes du Japon. Hokkaido est un des rares endroits où les oiseaux survivent malgré la menace d’extinction qui pèse encore sur eux. Il y a trente ans, ils n’étaient plus que quelques centaines. Mais grâce à une politique de nourrissage et de lutte contre la déforestation initiée par M. Ito, leur population grandit.
On trouve plusieurs sites d’observations mais notre préféré reste le centre Akan avec un superbe musée riche en informations.



Leurs danses et envols, si gracieux, restent tout de même très furtifs. Les photographier est presque un sport local.
Conclusion
Pour faire simple, j’ai vraiment adoré cette partie du Japon. La neige était un vrai plus, faisant tout le charme du voyage. J’ai vraiment savouré chaque instant de neige.
Nous savions depuis 2 ans qu’en revenant de Nouméa, nous ferions un stop au Japon début décembre. La saison n’étant pas très idéale, j’ai opté pour le Nord, préférant voir la neige que la pluie. Le choix s’est plutôt avéré judicieux (vu la journée de déluge à Tokyo).
Mais c’est aussi l’intersaison. L’activité de ski n’est qu’au début et de nombreuses activités d’hiver ne commencent qu’en janvier.
Bien sûr, de nombreux sentiers de randonnées sont fermés ; parfois, avec le vent, le froid peut devenir difficile à supporter ; c’est compliqué pour un bébé de marcher dans la neige…
J’ai tout simplement envie d’y revenir deux fois : à nouveau en hiver en plein février pour les festivals de glace, et au printemps pour voir Furano en fleurs et le parc Shiretoko, tout à l’Est.
Nos bonnes adresses pour manger :
– Tokyo : Izuei pour unagi ; Fukudaya pour soba au thé ; on ne recommande pas Hanamaru-sushi au bâtiment Kitte
– Sapporo : Kinotoya pour ses cheese tarts qui déchirent ; Kanako curry soup ; Tonkatsu à Pole Town
– Furano :
– Kitami : Hormon pour son sympathique yakiniku
– Abashiri : Hananoren
– Mashu : Butadon trop bon
– Kushiro : Moriya un izakaya très sympa avec les bébés
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