Le lac Shikotsu nous est apparu lors d’une accalmie neigeuse. Nous y étions seuls avec un beau soleil et c’était bien agréable de pouvoir manger une croquette dans ces petits restaurants qui ne paient pas de mine, qu’on trouve un peu partout aux endroits touristiques.
En fait… Je crois que j’ai un truc avec les portes coulissantes qu’on ouvre à la main. Les petites échoppes ne les ont pas encore automatisées. Elles ont un clic-clic bien reconnaissable. C’est ma madeleine, mon Japon, ma transmission.
Le soir, c’était un peu le moment folklo du voyage. Un ami nous avait réservé une nuit dans un village un peu paumé, Shimupakku. Ambiance ours empaillé et marmite d’eau sur le feu à l’entrée. J’aurais dû prendre en photo. Il n’y avait personne à part deux routiers qui discutaient à distance lors du dîner. Mais c’était très bon et les hôtes très gentils.
Sauf que le lendemain c’était une véritable tempête qui s’abattait sur la ville de Furano. Bien trop froid avec le vent. Nous nous réfugions dans une cheese farm et chez Tomita Farm, très connu pour ses productions de fleurs. Heureusement qu’ils ont une serre pour voir leurs lavandes.
On était un peu inquiet car un vol en montgolfière était prévu le lendemain.
On se sent très vulnérable dans la petite nacelle aussi haut perché, entouré de blanc et de silence. La région est superbe et donne vraiment envie de revenir au printemps pour voir les champs en fleurs. Un coup de cœur !
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