« Mais qu’est-ce que vous allez faire au Pays Basque ? »
Quelle idée en plein février… Combien de fois nous l’a-t-on répétée ?
Surtout que depuis que nous sommes sur Bordeaux, ça n’a jamais été un amour fou avec l’Espagne, barrière de la langue oblige. Mais avec des enfants, on a envie de découvrir ce qui nous entoure, à un autre rythme et d’une autre façon.
Grâce à une météo clémente, notre arrivée à Zumaia, entre San Sebastian (Donostia en basque) et Bilbao s’est faite sans encombre. Passer les premiers instants où on comprend que notre (pauvre) anglais ne servira pas ici, c’est parti pour la découverte.
Déjà à San Sebastian, capitale des pintxos, où on s’est baladé en profitant du bord de la plage sans manteau. L’expérience culinaire avait pourtant mal commencé car suite à une mésentente, nous avons commandé 4 (énormes) tortillas. Dès J0 mon estomac a été mis à rude épreuve.
C’était sans compter la journée du lendemain, où comme c’était la seule journée de pluie, j’avais prévu de déjeuner dans une cidrerie (sidrerias). Au programme : du cidre, de la côte de boeuf, du chorizo, de la tarta queso (et la tortilla des enfants qu’ils ne pouvaient pas finir). Sans suspens, KO le soir.



San Juan de Gaztelugatxe a vraiment été un coup de cœur. Le chemin menant à l’église perchée sur sa presque île est magnifique. Et en plus, sur le retour, le restaurant près du parking, vaut vraiment le coup. Ça reste des patatas bravas et du chorizo, mais avec une belle vue.





A Portugalette, en aval de Bilbao, l’ambiance est chill autour du vieux pont de Biscaye.









Le flysch est mon second coup de cœur. Il s’agit d’un phénomème géologique assez unique, où les plaques terrestres s’entrelacent et sous l’effet des contraintes, remontent à la surface. Toutes les couches (et donc époques) sont visibles. C’est fascinant de se dire qu’un regard allant de gauche à droite sur quelques centaines de mètres permet d’englober l’histoire sur plusieurs millions d’années.
Malheureusement, tous les panneaux étaient en espagnol…









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