
L’année 2025 aura été l’année des découvertes. Après le pays basque, c’est du côté catalan que nous partons explorer la France. Plus exactement, au sud de Perpignan, sur la côte Vermeille. A cette période de l’année, la nature est en ébullition, magnifique, et les températures clémentes.
J’ai eu un vrai coup de cœur pour la région. Déjà parce que c’est la Méditerranée, avec ses paysages secs, ses vallons rocheux, ses maisons aux pierres éclatantes, caressées par le soleil. On n’a pas entendu le chant des cigales ni bu une goutte de pastis, mais c’était tout comme.
En parlant d’alcool, quel étonnement en découvrant le vignoble du Pays d’Oc. En réalité, c’est la plus grande surface viticole de France (et aussi n°1 en terme de production). C’est magnifique en voiture. Sur Collioure, c’est même en terrasse.
Mais est-ce que c’est bon ?
Assez ignorant, nombreux sont ceux avant notre voyage m’ayant dépeint un tableau assez peu glorieux. Si mes goûts ne se sont pas portés sur le rouge (il faudra un second voyage héhé), c’est avec un énorme plaisir que je découvre leur blanc. La multiplicité de leur cépage permet des assemblages intéressants, à la fois rafraîchissant et fruité, mais avec une complexité et une longueur superbe.
Nul besoin de pastis, j’ai trouvé bien mieux.
Mais revenons-en aux vacances. Après avoir posé bagages à Saint-André, nous nous arrêtons à Collioure, top 1 des immanquables à faire dans la région.
D’habitude, je ne suis jamais super fan de ces villages. Trop de monde, trop de boutiques attrape-touristes, ça a vite fait de casser le charme.
Et bien là, comme on n’est qu’en début de saison, la magie a plutôt opéré. C’est aussi grâce à ce côté vallée plongeant sur la mer qui donne une autre dimension.





Le sentier côtier qui borde le littoral est très bien aussi. Nous débutons de l’anse de Paulilles où persiste les restes d’une ancienne dynamiterie Nobel. L’eau est magnifique, le pique-nique niché dans une crique tout autant.
Petite aparté : les galets sont vraiment trop biens pour les ricochets.
D’ailleurs, je me rends compte avoir oublié de parler de la star régionale, nommée Tramontane. Wouah, à notre arrivée c’était la fin, mais on imagine très bien les désagréments que ça peut occasionner.





Mais la Catalogne, c’est aussi la montagne avec son fameux pic du Canigou. On est resté bien plus sage en se contentant de monter à l’abbaye Saint Martin du Canigou, très photogénique et plus facile d’accès pour les enfants.






Après la balade, nous passons par les Orgues d’Ille-sur-Têt, des formations rocheuses sculptées par l’érosion. On apprend que la mer méditerranée a été asséchée un moment lors de la fermeture du détroit de Gibraltar par les mouvements de plaques tectoniques, avant sa réouverture un million d’années après.
Tout ça est maintenant très éphémère. Sans végétation sur le dessus, les dépôts argilo-calcaires sont directement soumis aux intempéries redoutables de la région.




Après une journée devoirs d’école et plage où les enfants ont pu s’amuser tout une après-midi avec 3 cailloux, nous retournons sur l’anse de Paulilles pour une nouvelle balade. Comme les enfants réclamaient plus d’effort (je rigole) pendant le déjeuner et que nous apercevions la tour Madeloc au loin, ni une ni deux nous montons au sommet pour recevoir une belle tempête pour nous récompenser de l’effort.







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